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 Videl K. Clifford, gare à vos fesses ~. U.C

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Videl K. Clifford


Videl K. Clifford

» Quartier : Centre.
» Métier : Mannequin à temps partiel. Elle passe le reste de son temps à flaner et à jouer de la guitare ou du piano.
» Humeur : Malicieuse. (a)


Infos secrètes
Race : Vampire.
Organisation : Shining Clear. Ah on ne lui demandait pas le label pour lequel elle pose ? Ah bon. :P
Relations :

Videl K. Clifford, gare à vos fesses ~. U.C Vide
MessageSujet: Videl K. Clifford, gare à vos fesses ~. U.C   Videl K. Clifford, gare à vos fesses ~. U.C Icon_minitimeJeu 7 Oct - 21:31


    » Carte d'identité

      Nom : Clifford
      Prénoms : Videl Kisten Lee. Seul son premier prénom est utilisé : Videl.
      Surnom : Donnez-lui en un ! ♥️
      Sexe : Féminin. ♀
      Âge : D'apparence dix-huit ans. En réalité elle a deux cent cinquante huit belles années à son actif.
      Date de Naissance : Elle est née sous la neige précoce d'un quatre novembre, l‘an 1752 et fut transformée l’année de ses dix-huit ans par un vampire magnifique nommé Ulric.
      Orientation sexuelle : Hétérosexuelle. Elle ne peut résister à la beauté de la gente masculine.
      Nationalité, origine : Anglaise.
      Organisation : Aucune.
      Métier : Mannequin à temps partiel.
      Quartier et habitation : Quartier riche du centre. Elle habite un grand duplexe.

    » Votre personnage

      Physique :

      First Part ~. Beginning of the End.

      [ Le protagoniste de cette scène est extérieur à la vie de Mlle Videl Kristen Clifford. Il est le témoin d’une apparition peu commune, peut-être la plus extraordinaire de toute son existence. Il aura eu la malchance de croiser la belle lors de son éveil en tant que créature de la nuit et fait partie des rares humains dont elle s’est abreuvée. ]

      Le crépuscule laissait apparaître ses premières lueurs teintées de rose pâle et d’ocre. La lumière diffuse subsistait après le coucher du soleil et Jo décida de rentrer enfin chez lui après avoir passé sa journée toute entière assis sur ce banc de bois. Aux abords de la ville de Londres, une légère brise remuait les jeunes buissons de la petite clairière et ce fut précisément au moment où l’homme s’appuya sur ses jambes pour se relever qu’elle apparut. Cette femme n’avait rien d’humain, tout en elle respirait l’étrange et le merveilleux. Cette créature appartenait aux ténèbres, Jo en était certain. La sagesse indiquerait qu’il parte maintenant, sur-le-champ. Mais la beauté de cette apparition l’en empêchait comme si deux mains invisibles le retenaient et le maintenaient en position assise sur ce banc. Jo sentait que cette rencontre était hors du commun, quelque chose de magique et de maléfique. La silhouette de cette femme était svelte et si agréable à l’œil que c’en était presque un crime. Elle était vêtue d’une longue robe cousue d’or et de tissus d’un voluptueux bleu turquoise. Elle donnait l’impression de sortir tout droit d’un de ces bals où se réunit toute la fine fleur de la haute société de la ville, ces grandes réceptions où les Dames portent le corset en taille de guêpe et des toilettes de soie brodées. Son habit épousait parfaitement ses formes sans défauts et Jo ne pouvait pas détourner le regard de cette beauté aux mains gantées d‘ottoman. Son cou était enfermé et la pointe du tissu qui le couvrait descendait à la naissance de sa poitrine et était lui aussi fait d’étoffes précieuses.
      Le temps paraissait ne plus exister. Et dans le silence du crépuscule, Jo avait l’impression que sa respiration, qui n’était pourtant pas si bruyante que ça, équivalait au bruit que peut faire un orchestre symphonique au meilleur de sa forme. La beauté pivota alors sur ses pieds avec un telle grâce que l’homme en eut le souffle coupé. Elle s’avança vers lui, comme l’aurait fait une procession : majestueusement et avec une lenteur insoutenable. Plus elle s’approchait plus l‘urgence de partir se faisait ressentir, plus elle réduisait la distance entre eux plus il sentait que toutes ses forces l’abandonnaient ; le laissant là, sur son banc humide face à une créature qui avait un pouvoir de vie ou mort sur lui. Comment savait-il cela ? La réponse est la plus simple du monde. Le fin visage de la femme était d’un blanc immaculé et la luminosité donnait à sa peau une couleur presque dorée, cela se voyait à peine. De la couleur de l’or blanc, ses cheveux tombaient sur ses épaules et devant l’un de ses yeux, masquant ainsi un regard d‘ivoire. Toute personne réaliste et un peu terre-à-terre aurait rétorqué « Bah ! Ce sont des lentilles ! ». Oui mais dîtes donc cela à Jo. Les pupilles de cette créature n’avait rien de superficielles et la soif de sang dans ses yeux paraissait presque palpable tant elle prenait aux tripes. Et une fois que l’homme eut réussit à détacher ses yeux du regard meurtrier de cette jeune femme, il remarqua enfin la forme inhabituelle de ses canines. Elles étaient allongées et luisantes, leur vu tordit l’estomac de Jo qui était désormais totalement pétrifié. Un joli capuchon coiffait les cheveux d’argent de cette terrifiante demoiselle et la dernière chose que vu ce pauvre homme fut le sourire affamé, cruel et sans pitié qui étira les douces lèvres de celle qu’il nomma dans un dernier souffle « vampire ».


      Sedond Part ~. Times has changed.

      Videl a une tête, deux bras et deux jambes comme n’importe quel femme. Mais ces renseignements sont bien insuffisants me direz-vous. Très bien. Un mètre cinquante neuf et cinquante trois kilogrammes toute mouillée. Elle est comme qui dirait « bâtie comme une crevette » ou encore « taillée dans un bâton de sucette » mais elle ne s’envolera pas non plus au premier coup de vent. Ses cheveux ? Ils sont de la couleur de l‘argent. Oui, vous avez bien lu : argentés, caractéristique tout à fait naturelle et innée. La luminosité donne quelques fois des reflets bleutés à sa chevelure, cela est tout à fait charmant à regarder. Elle tient la beauté de son minois de sa chère mère et pour ainsi dire, si on zappe les siècles qui la sépare d‘elle, c'est réellement la seule chose qui lui reste de sa magnifique génitrice. Son visage est plutôt fin. Elle a, comme qui dirait, une gueule d'ange sans le caractère qui va avec. Elle montre beaucoup de sentiments et peut paraître envahissante quelque fois mais après cela, elle est une personne des plus charmantes. Ça ne sera pas la première personne que vous aurez envie d'aborder dans la rue car en présence d'inconnus son visage affiche quelque chose ressemblant beaucoup à de l'arrogance, elle est très sûr d'elle. Quand il s'agit d'un but qu'elle s'est fixé (peu importe la nature de ce but : enquiquiner son monde de manière professionnelle ou aider une personne chère à ses yeux) une détermination sans bornes vient durcir les traits de son visage. Ses pupilles sont d‘une couleur ivoire peu commune, encore une caractéristique innée et due à une légère anomalie génétique, d’apparence extravagante et beaucoup trop voyante à son goût car en effet, ses prunelles peuvent parfois donner l’impression d’être de simples lentilles ocre pâle ou or. Ce n’est bien évidement pas le cas. Elle pourrait justement se permettre d’en changer la couleur grâce à des lentilles parce que, question discrétion, on fait mieux mais, sa mère complimentait toujours sa petite fille sur la beauté de ses yeux. Elle conserve donc ses pupilles intactes malgré les remarques peu amènes qu’elle reçoit à ce propos. D’autre part, elle se maquille le contour des yeux d'un fin trait noir, petite fantaisie qu'elle se permet. Son corps frêle n'est qu'une apparence et sous ses airs de jeune fille fragile se cache en réalité une jeune femme forte et dotée des caractéristiques propres à la race des vampires, à savoir un vitesse et une force surhumaines. Elle possède aussi ces canines allongées et buveuses de sang, lui permettant de s’abreuver de cette chaude substance qu’est le sang. Côté vestimentaire, elle s'habille de jupes assez courtes ou de tuniques près du corps. Elle adore porter de grandes chaussettes et de petites baskets plates. Les fanfreluches et les talons n’ont jamais vraiment été son fort mais elle n’est pas négligée pour autant, elle aime à se faire belle pour sortir de chez elle. La conception de l’expression « se faire belle » diffère simplement des autres jeunes femmes. Ses couleurs de prédilection étant le noir, le blanc, le bleu clair, bleu turquoise et bleu roi, le gris et le vert pomme.
      Globalement, Videl est vraiment jolie voire même carrément attirante. Malgré le sentiment intimidant qu’elle dégage, paradoxalement elle suscite une sorte de curiosité. Peut-être est-ce le fait qu’elle ne passe pas son temps à jacasser comme la plupart des filles et que, qu’elle le veuille ou non, être avec elle à quelque chose de rassurant…

      Caractère :

      « Parce qu'il y a des blessures plus profondes, celles qu'on ne peut pas refermées avec un bout de sparadra. »

      Arrogante et sûr d'elle, ce sont les premiers mots qui viennent à l’esprit lorsqu'on la croise dans la rue. Or en réalité, elle est douce et très sensible, on peut lui faire confiance et parler de beaucoup de choses avec elle. Quand elle était en compagnie de son cher et tendre Ulric, c'était une toute autre personne. Il n'existait alors plus qu'eux deux, la joie, les conneries et les rires. La jeune femme ne faisait que sourire et faire la plaisantine. Chose qu’elle sait faire mieux que personne soit dit en passant. Quoi de meilleur que de partager des moments pareils avec la personne pour laquelle elle aurait donné sa vie. Malheureusement, le destin en a décidé autrement et lui a enlevé cette immense source de joie. Si vous apprenez à la connaître, vous vous rendrez compte que malgré ses airs joyeux, elle cache un tristesse sans fond. On ne perd pas son âme sœur sans laisser derrière soi une part de soi-même. Depuis, sourire lui est tout de même plus difficile et elle est capable du meilleur comme du pire. Surtout du pire en fait. Mais ce n’est pas un cas désespéré non plus. Elle cache son chagrin encore vif et rares sont les personnes qui peuvent la voir quand tout est trop dur à supporter et que les larmes inondent son visage. C'est tout de même une jeune femme très extravertie et adorable comme tout. Elle aime rire et peut très bien s'arrêter en pleine phrase pour s'exclamer de manière délirante sur quelque chose de mignon que c’en est normal. Videl a beaucoup de petites mimiques "Kawaii" qui en ferait craquer plus d'un. Un peu fofolle, elle ne fait pas toujours attention à ce qui l'entoure et est donc sujette à la maladresse. Maladresse parfois même excessive qui peut énerver ou faire sourire. Elle ne supporte pas l’injustice et se mêlera souvent de ce qui ne la regarde pas pour protéger l’oppressé ; une habitude plutôt inhabituelle pour un vampire me direz-vous, oui mais elle est comme ça. C’est peut-être aussi la raison pour laquelle elle ne se nourrit que de sang animal. Elle hait par-dessus tout le vampire sans qui sa tristesse n‘aurait pas lieu d‘être, coupable de la mort d’Ulric ainsi de ce qu'est devenue sa vie depuis. Elle ne connaît malheureusement pas son identité et espère bien découvrir la vérité sur tout ça car à cause de lui, Videl se retrouve seule, son rire cristallin ne retentissant plus suite aux pitreries loufoques de son aimé, la voix de ce dernier n'étant plus là pour meubler le silence. C’est le but qu’elle s’est fixée.

      Des qualités ? Même sous son apparence arrogante et légèrement surexitée, Videl est quelqu'un qui se soucie des autres. Si elle se lie avec quelqu'un, elle lui sera fidèle quoi qu'il arrive et est prête à tout pour protéger les personnes qui lui sont chères. Et au contraire, sa pire manie est évidement de fourrer son nez partout. Elle se mêle de chose qui ne la regarde en aucun cas et s'attire bien souvent des ennuis. Elle est impulsive et démarre au quart de tour, quand quelque chose ne lui plait pas, elle le dit plutôt deux fois qu’une.

      Ce qu'elle aime ? Les bonbons, les gâteaux, les sucettes, les biscuits. Vous savez, ceux qui sont de toutes les couleurs et carrément délicieux. Videl ne peut tout simplement pas y résister. Oui, elle n’a pas réellement besoin de s’alimenter comme une humaine mais vraiment, le goût sucré de ces petites choses est vraiment irrésistible ; les trucs mignons la font tout autant craquer. Elle est hétérosexuelle et aime la beauté masculine dans tout sa splendeur. Ce qui la fait fondre chez un homme ? La courtoisie et un magnifique sourire. Peu importe si la personne a un caractère de chien, si elle est humaine ou si c‘est un vampire, tant qu’il sait être tendre quelque fois. Mais ce qu'elle aime par dessus tout c'est la musique. Rien que ce mot, la « musique ». Videl en aurait presque des frissons à l’entendre. Par conséquent, elle joue très souvent du piano et ne se sépare que rarement de ses guitares : une sublime guitare éléctrique de la couleur noire mat, chromée et strillée d'une longue bande bleu roi et une guitare sèche en bois couleur chocolat verni, les contours sont beige clair.
      En gros, elle passe son temps à manger et à jouer de la guitare.

      Ce qu'elle déteste ? Quoi de plus haïssable que la méchanceté gratuite (manquerait plus qu’il fallût payé pour être maltraité…) surtout si celle-ci aboutie à la violence. Comme on dit : "Peace and Love ♥️". Nan mais plus sérieusement c'est insupportable d'assister à ce genre de scènes. Et dans la catégorie des insupportables, on retrouve aussi l'égoïsme. Penser à son nombril et seulement à ça c'est une chose que Videl déteste. Elle préfère penser aux autres avant de penser à elle-même. Ah oui, et elle n'aime pas les choux de bruxelles.


    » A propos de vous

      Prénom / Pseudo : Vii-Chan desu. ♥️
      Age : Un, deux, trois… *compte sur ses doigts* Dix-huit ans dans moins d’un mois ! Very Happy
      Date de naissance : J’suis née le quatre novembre 1992. =)

    » Hors RP

      Où avez-vous connu le forum ? Sur un top-sites mais comme l’un de mes nombreux surnoms est « poisson rouge », inutile de vous dire que je ne me souviens plus lequel… x)
      Un petit mot à dire ? Est-ce que j’ai écrit assez ou il faut que je rajoute quelque cho… *PANN* Ok, ma gueule. x)
      Double compte ? Si oui, qui ? Nah, c’est la première fois que je viens ici. :P
      Présence (note sur 10) : Hum.. Tous les jours je dirais.
      Expérience en RP (depuis quand, niveau) : Je RP depuis que j’ai douze ans et j’vais en avoir dix-huit donc ça fait déjà un bon bout de temps, j’aime les pavés. Par ailleurs, je vous laisse juger de mon niveau.
      Code : Dohoho~


Dernière édition par Videl K. Clifford le Lun 25 Oct - 9:09, édité 8 fois
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Videl K. Clifford


Videl K. Clifford

» Quartier : Centre.
» Métier : Mannequin à temps partiel. Elle passe le reste de son temps à flaner et à jouer de la guitare ou du piano.
» Humeur : Malicieuse. (a)


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Videl K. Clifford, gare à vos fesses ~. U.C Vide
MessageSujet: Re: Videl K. Clifford, gare à vos fesses ~. U.C   Videl K. Clifford, gare à vos fesses ~. U.C Icon_minitimeJeu 7 Oct - 21:32

    Histoire :

    First Part ~. Let’s Begin.

    « La vie c'est comme un arc-en-ciel : il faut de la pluie et du beau temps pour en voir de toutes les couleurs. »

    Il était une fois une magnifique journée ensoleillée où le vent soufflait très peu, juste ce qui fallait. L’horizon était parfaitement clair et dégagé. On sentait que le beau temps allait durer quelques jours encore. Non loin du lieu qui nous intéresse, les abeilles butinaient les fleurs de toutes les couleurs et les oiseaux chantaient sous le ciel bleu… Mais ça, on s'en fou. L'histoire de Bambi ça sera pour une autre fois. <3 L’histoire de Videl est bien loin d’être aussi rose malgré ce que son origine sociale suggère de prime abord. Certes il y avait de l’herbe là où les premiers cris la petite princesse ont retentis mais elle était bien loin d'être fraîche et tout et tout. C'était un gazon mal entretenu devant l'entrée du Grand Hôpital à Londres. Au dessus de la couveuse, un petit garçon était émerveillé devant la beauté de la petite chose qui dormait à l'intérieure. Tout était si petit, si fragile. Elle était tellement belle et il était si fier d'être le grand frère de la plus mignonne des petites filles. C’était un beau bébé et lorsqu’elle dormait on aurait dit une de ces si belles poupées de porcelaine tant par le visage angélique que par la blancheur de son teint et de ses cheveux. Quand ses petites pupilles trouvèrent leur couleur définitive, passant alors du bleu commun à tous les bambins au surprenant ocre, son entourage ne s’en émerveilla que davantage devant la précoce beauté de l’enfant. Ses parents étaient des gens biens, attentionnés mais relativement absents, leurs occupations mondaines occupaient beaucoup de leur temps. Parfois à un tel point que la jeune Videl ne les voyait pas de la journée. Cela ne les empêchaient pas d'aimer leurs deux beaux enfants de tout leur cœur. La famille Clifford faisait partie des familles les plus riches du Londres d’avant l’époque victorienne. et s’il eu fallu compter toute leur fortune, cela n’aurait jamais eu de fin, elle s’accroissait chaque jour un peu plus. Elle possède un immense réseau de commerce en tout genre sans y inclure l’activité de Madame, la Littérature.
    La jeune femme a grandi dans un univers de joyaux scintillants et de soirées mondaines. Les fanfreluches était son quotidien et un sourire poli s'affichait sur son visage d'apparence si sage à chaque fois que les ambassadeurs ou les invités oisifs de ses parents lui adressait la parole. Mais intérieurement, elle hurlait. Videl détestait -et déteste toujours- au plus haut point tout ce protocole de politesse contrairement à son grand frère, Edward. Ce dernier prenait son rôle de grand frère très au sérieux et passait le clair de son temps avec sa cadette, lui apprenant des tas de trucs comme le ferait un tout jeune, c'est-à-dire les choses essentielles de la vie comme par exemple comment aller piquer des biscuits dans le placard de la cuisine debout en équilibre sur une chaise ou rendre fou les chiens du riche voisin d’à côté en lui tirant des boulettes de papiers mâchées à la truffe. Les années qui suivirent la naissance de la fillette furent merveilleuses. Mais ce n'est pas l'histoire de la petite maison dans la prairie qui est racontée ici et comme la vie est injuste et cruelle, il fallait bien que la famille Clifford reçoive son lot d'atrocités…


    Second Part ~. The Decline.


    « Je pleurais quand je vins au monde, et chaque jour me montre pourquoi. »


    Les deux enfants, et ce depuis leur naissance, avaient un don relativement peu répandu. Non, ils n'avaient pas de prédispositions particulières à enquiquiner le monde de façon professionnelle, enfin quoique... Non, dans leur cas, ils avaient tout simplement une fâcheuse tendance à s'attirer des ennuis et une poisse pas possible les suivait. Bien entendu, rien de grave n'était encore arrivé, seulement quelques bricoles quand ils jouaient. Une fois, Edward avait été sévèrement réprimandé pour avoir enfreint une bonne douzaine de règles du règlement de la maison. Initialement, il n'avait pas eu de mauvaises intentions mais un de ses amis d’enfance avait été victime d'harcèlement par des fils à papa plus que chiant, ne sachant que faire de leur temps et qui avaient élu le malheureux comme leur bouc émissaire. L’aîné Clifford avait donc fourré son nez dans ce qui ne le regardait pas et, fidèle à lui-même, il avait corrigé à coups de poings tout ce beau monde. Les adultes étaient alors arrivés en courant et à la vue des circonstances, avaient cru que c'était Edward qui avait commencé cette bagarre... Il y avait tant d'exemple comme celui-ci concernant tout aussi bien l'aîné que la cadette qui, ne l‘oublions pas, était aussi du genre bagarreuse. Ils y étaient habitués depuis le temps mais ils ne savaient pas ce que cette poisse allait frapper si fort quelques temps plus tard...


    Maintenant, le jour devient la nuit,
    Tu seras toujours un être chéri
    Je croisais de mes yeux ton regard
    C'était trop tôt si c'était déjà tard.


    Videl était âgée de dix-huit ans et Edward recevrait vingt quatre ans quelques jours plus tard. Or le destin en avait décidé autrement, cette vie était bien trop belle pour continuer ainsi. L'aîné se trouvait alors dans le petit salon de sa chambre, coupant alors quelques pèches qu‘ils mangeraient ensemble ; sa petite soeur se trouvaient dans le petit salon, ils s‘étaient prévu une soirée rien qu‘à eux deux pour une fois. Les grands bals et tout le tralala, ça allait bien cinq minutes.


    Nous ne pourrons plus parler
    Car ce monde t’a tué...
    Le temps s'arrête brusquement.
    Ne serait-ce que pour quelques instants ?


    Les rumeurs signalaient depuis quelques jours une série de meurtres sanglants s’étant produits un peu partout dans Londres. Personne ne savait comment ces gens étaient morts mais ils avaient tous été retrouvés vidés de leur sang. Bien sûr lorsque Edward avait entendu parler de ça, il s’était dit que ça devait être des règlements de comptes entre brigands et il pensait que ça ne toucherait évidement pas la partie de la société à laquelle ils appartenaient ; il n'y fit pas plus attention. La suite ? Le craquement familier du parquet dans le couloir se fit entendre. Bizarre, les domestiques devaient être dans leur quartier à cette heure-ci. Edward releva la tête, puis à peine quelques secondes plus tard il vit un « homme » blond et vêtu d'un de noir se présenter dans l’entrebâillement de la porte du salon. Il ne ressemblait en rien à un homme à proprement parler. L’aura qu’il dégageait n’avait rien de rassurant, au contraire tout en lui respirait la cruauté et alors qu’il s’avançait vers les deux jeunes gens, un sentiment menaçant semblait leur peser de plus en plus lourd. Ils étaient terrorisés. Puis tout se passa tellement vite. La cadette n'eut pas le temps de réagir, son frère s’était précipité sur l’homme et son cri retentit. Un horrible silence suivit, ponctué d‘un bruit ignoble de chair déchiquetée. Les yeux de la jeune femme s'agrandirent et elle ne put bouger, pas même d'un centimètre tandis que la silhouette d’un second homme se profilait à côté d’elle. Il lui fit signe de ne pas bouger, ses cheveux étaient noirs de jais et son visage magnifique ; et tendit que le premier homme se tournait vers eux, il se plaça en position défensive devant la jeune femme comme pour la protéger. Le blond terrifiant s’avança légèrement et traînant l’aîné Clifford derrière lui, il le balança d’un geste vif de la main. Son corps décolla de quelques centimètres pour retomber aux pieds de Videl, presque démantelé et inanimé. On aurait cru que ce psychopathe était sorti tout droit d‘un horrible mauvais rêve. Ce dont se souvient la jeune femme de ce moment précis fut le rire glauque qu'émit le blond alors qu’il venait d'ôter la vie à son frère. Ses jambes lui refusaient tout mouvement, une boule lui serra l'estomac au point qu'elle avait envie de vomir. Sa gorge devint très sèche et elle resta quelques minutes là, à fixer le corps sans vie à ses pieds. Puis, les deux hommes disparurent tout à coup, en l’espace d’un millième de seconde - ou du moins c’est l’impression qu’en eut la jeune femme. Le rire rauque s’éleva une nouvelle fois quelque part dans la demeure et il dura encore et encore.


    De si beaux moments
    Perdus dans les aléas du temps.
    Nous ne serons plus ensemble
    Et puis ce monde qui s'en fou…


    Une chose pareille ne pouvait pas arriver, ça ne pouvait pas être possible ! Pas son grand frère adoré, pas lui ! Elle devait être en train de rêver, ça ne pouvait être qu'un cauchemar et elle finirait bien par se réveiller n'est-ce pas... ? Non. Ça n'étaient que l'horrible réalité, les faits étaient là. Quelque chose en Videl refusait d'accepter la vérité si frappante fut-elle. Comment une chose pareille avait-elle pu arriver ? Cet homme tout en noir, pourquoi était-il arrivé et pourquoi avait-il ôté la vie de son cher grand frère ? Pourquoi est-ce que quand elle avait vu cet homme, elle avait eu le sentiment qu’il n’était pas humain ? Puis la jeune fille réagit enfin. Elle se mit à hurler, hurler si fort. Elle aurait pu crier encore des heures durant. Au loin, le monstre s'arrêta alors subitement de rire et puis plus rien… Quand l’homme aux cheveux noirs revint enfin, il trouva une jeune femme de dix-huit ans, à genoux sur le sol et le regard vide, face au cadavre d’un jeune homme qui n'aurait jamais vingt-quatre ans dont les cheveux bruns baignaient dans une marre de sang et dans le jus de quelques pèches...


    Third Part ~. Don’t stop living.


    « Il faudrait essayer d'être heureux ne serait-ce que pour donner l'exemple... »


    « Encore un meurtre sanglant à Londres ! Les héritiers Clifford assassinés ! »
    C’est ce qu’on entendait crier dans les rues de Londres le lendemain de cette soirée funeste. Mais la jeune femme n’avait-elle pas survécue ? Alors pourquoi les unes des journaux londoniens affirmaient que les héritiers avaient été tués ? La réponse était très simple : le corps d’Edward Clifford avait bel et bien été retrouvé, vidé de son sang, mais pour ce qui est de la cadette, aucune trace d’elle. Les enquêteurs présumèrent qu’elle était morte elle aussi mais que son cadavre avait tout simplement disparu. Ils n’avaient raison que sur un point : elle s’était volatilisée. Pour le reste, vous vous souvenez de cet homme mystérieux aux cheveux noirs qui était apparu furtivement et qui avait mis en fuite le vampire blond, assassin de l’aîné Clifford ? Cet homme s’appelait Ulric Briggs. Il était d’une beauté scandaleuse et d’une douceur salvatrice. Après ce qui s’était passé, la jeune femme voulut absolument rester avec lui et apprenant sa nature de vampire, elle le supplia de la transformer elle aussi. Elle voulait devenir forte, bien plus qu’elle ne pouvait l’être en tant que simple humaine, pour qu’un jour elle puisse venger la mort brutale de son cher frère. Au début Ulric refusait, catégoriquement. Il protestait que ça n’en valait pas la peine et qu’il réussirait seulement à la faire souffrir davantage ; « Et puis, la vengeance n’apporte rien. C’est une action vide de sens et qui ne te fera pas te sentir mieux. Abandonne cette idée s’il te plait. », disait-il pour essayer de la raisonner. Evidement qu’elle n’abandonna pas cette idée mais elle n’aborda plus le sujet avec lui et se contenta de vivre sous son toit et de ne plus lui adresser la parole. Enfin la chose fut plus facile à dire qu’à faire. Il était tellement beau et prévenant envers elle que s’en était criminel et même si elle refusait à chaque fois de lui parler, il n’en redoublait pas moins d’attention et de gentillesse pour elle. Une princesse dans son château tout d’argent et d’or, entourée de tant de monde qu’il lui serait impossible de s’ennuyer et aimée par tout son entourage, ne serait pas aussi gâtée et veillée avec autant de tendresse que Videl ne l’était avec son sauveur. Puis les choses changèrent. Peu à peu, la colère de la jeune femme s’estompait et elle devint plus sociable. Tous deux passaient davantage de temps ensemble et plus il s’occupait d’elle avec sa douceur habituelle plus elle se rendait compte qu’elle l’aimait éperdument.
    Sa transformation se passa peu de temps après, elle était toujours dans l’année de ses dix-huit ans. Ce fut le bel Ulric qui s’en occupa et cette fois-ci, la raison ne fut pas la vengeance mais le désir de vivre ensemble et de s’aimer comme deux êtres de la même race. Elle s’adapta très vite à sa nouvelle vie et décida de se nourrir exclusivement de sang animal, tout comme son amant : tuer des êtres humains les répugnaient au plus haut point.
    Mais ce marshmallow amoureux ne dura malheureusement pas longtemps. Le gibier qu’on se choisit doit relever d’une décision prise avant d’en humer le parfum. Après il est trop tard pour changer d’avis et on veut absolument y goûter, coûte que coûte. Or le vampire blond qui semait la panique dans Londres avait inhalé profondément le doux parfum et l’odeur du sang de la jeune Clifford. Il voulait absolument le goûter, s’en abreuver jusque mort s’en suive. C’est ainsi qu’une nuit, sans que les deux amants ne se rendent compte de rien, ce vampire s’introduisit chez eux...
    _ _ _ _ _

    Une rose blanche à la main, Videl parcourait l’allée de gravier gris et blanc. Des sépultures, toutes aussi fleuries les unes que les autres, bordaient le chemin. Première, deuxième, troisième allée sur la droite. Elle s’y engagea et continua sa route encore sur quelques mètres avant de s’arrêter. Le marbre blanc était gravé de quelques inscriptions : « Edward Clifford 1747 - 1770 » et « Ulric Briggs ???? - 1796 ». Videl posa la rose sur la stèle et brûla le bout d’un encens. Tellement de choses avaient bousculées le cours de sa vie et le lendemain elle s'en allait pour une nouvelle ville, Fallen City. Lorsqu’elle avait dix-huit ans, un horrible vampire, mort à l'heure qu'il est, sortit d’on ne sait où, ôta la vie à son grand frère, cela faisait aujourd'hui deux cent quarante ans jour pour jour. La seule personne qui lui restait alors était son sauveur, Ulric Briggs qui lui avait apporté plus d'amour qu'une personne aurait pu en demander. Il était lui aussi mort de la main de ce maudit vampire, vingt-six ans après son grand frère. Il y a parfois des personnes qui partent trop vite... Et Videl en était consciente plus que quiconque. C'est pourquoi il faut profiter de la vie à fond, de chaque moment avec les personnes que l'on aime, ce que la jeune femme s’employait à faire avec soin…
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Videl K. Clifford


Videl K. Clifford

» Quartier : Centre.
» Métier : Mannequin à temps partiel. Elle passe le reste de son temps à flaner et à jouer de la guitare ou du piano.
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MessageSujet: Re: Videl K. Clifford, gare à vos fesses ~. U.C   Videl K. Clifford, gare à vos fesses ~. U.C Icon_minitimeLun 25 Oct - 9:06

Je m'excuse d'avance pour ce double triple poste mais ma fiche et désormais finie ! Enjoy ! Very Happy
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Hydre

Lynn F. Cloud


Lynn F. Cloud

» Quartier : Centre
» Métier : Tueur à gages
» Humeur : Espiègle


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Videl K. Clifford, gare à vos fesses ~. U.C Vide
MessageSujet: Re: Videl K. Clifford, gare à vos fesses ~. U.C   Videl K. Clifford, gare à vos fesses ~. U.C Icon_minitimeMar 26 Oct - 6:16

C'est une très belle histoire !
De plus, ton style d'écriture est soigné, ça fait plaisir à voir :loveyes:
Je te Valide donc !
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MessageSujet: Re: Videl K. Clifford, gare à vos fesses ~. U.C   Videl K. Clifford, gare à vos fesses ~. U.C Icon_minitime

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